Jentrai avec Grace a ma moitie dans le salon. Cela sentait J’ai mousse et lhumidite.

Jentrai avec Grace a ma moitie dans le salon. Cela sentait J’ai mousse et lhumidite.

Publie Notre 30 decembre 2014

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Des millions de rats ainsi que souris se disperserent pour l’ensemble de cotes au moment nous eumes eclaire nos cloisons , lequel navaient jamais decouvert pour lumiere cela fait tout un siecle.

Nous fermames Notre porte derriere nous , et Un vent souffla, remuant shagle site de rencontre leurs papiers deposes de rames au sein des coins. Ma lumiere tomba via ces papiers , et nous vimes pour vieilles ecritures et quelques dessins de ce moyen possible age.

Quelques portraits dancetres etaient suspendus aux murs verdis avec le temps. Tous les ancetres avaient un regard altier et severe tel sils voulaient dire

Tu meriterais Un fouet !

Des pas resonnaient Avec toute domicile. Votre echo repondit pour ma toux, le aussi echo qui jadis repondait pour faire mes aieux

Notre vent hurlait et gemissait. Quelquun sanglotait au tuyau de la cheminee , ainsi, le desespoir se faisait sentir dans ces sanglots. Pour enormes gouttes pour pluie frappaient les vitres troubles , et Le bruit vous donnait Un cafard.

Oh ! ancetres, ancetres ! dis-je avec Grace a 1 soupir significatif. Lorsque jetais ecrivain, jecrirais de longue histoire du regardant ces portraits. Dire que tous des vieillards fut petit jadis et que tous ou chacune a eu son roman et quel roman ! Regarde notamment une telle ancienne cousine, ma grand-mere. Cette femme laide, presque monstrueuse, a son histoire, interessante au plus haut degre. Vois-tu, demandai-je pour ma femme, vois-tu votre miroir, la, dans le coin ?

Et je designai Le grand miroir encadre pour bronze noir, pendu au coin, pres de ce portrait ma grand-mere.

votre miroir detient de la force malefique il a perdu la grand-mere. la paye 1 somme fabuleuse et ne sen separa jamais, jusqua son dernier soupir. Celle-ci se mirait dedans nuit et jour, ne cessait aucun sy voir, aussi en sussotant et de buvant. Des que se couchait, Mon mettait bien pres delle au lit et, de mourant, cette pria quon Notre mit au sein de Ce cercueil avec Grace a elle. Si sa propre volonte na nullement ete respectee, cest seulement parce que Ce miroir avait l’air trop grand Afin de entrer dans le cercueil.

cette etait coquette ? demanda ma femme.

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Peut-etre Correctement. Mais navait-elle jamais dautres miroirs ? Pourquoi sest-elle attachee precisement pour celui-la ? Non, ma chere amie, Cela y avait la, sans pas d’ doute, Le mystere terrible. Il ne saurait de etre autrement. Sa legende affirme quil y a mon diable au fond du miroir et que ma grand-mere avait votre faible marque pour les diables. Evidemment, cest totalement absurde ; et enfin c’est incontestable que ce miroir possede de puissance mysterieuse.

Jessuyai votre poussiere, me regardai dedans et jeclatai pour rire. Mon miroir est deformant , et ma physionomie sen trouva toute tordue Ce front avait demenage dans ma joue gauche, Un menton setait dedouble et avait change d’espace en outre.

Quel drole de gout avait la grand-mere . mecriai-je.

Ma moitie sapprocha, indecise, se mira a son tour et alors quelque chose dhorrible arriva. palit, trembla de l’ensemble de ses membres et poussa un cri. Mon chandelier sechappa pour sa main, roula par terre , ainsi, la bougie seteignit. Les tenebres nous entourerent. De aussi temps, jentendis une chute lourde pres de votre serviteur ; ma moitie etait tombee evanouie.

Le vent gemit, Pas lugubre bien, Plusieurs rats se mirent a courir au sein d’ tous sens, quelques souris frolerent quelques papiers epars. Les cheveux se dresserent via la tronche lorsquun volet sarracha une fenetre et tomba de bas avec Grace a fracas. La lune apparut derriere J’ai fenetre.

J’ saisis ma femme dans les bras et lemportai hors du salon de faire mes aieux. Elle ne reprit connaissance que Notre lendemain soir.

Un miroir . Donnez-moi Un miroir ! dit-elle aussitot. Ou reste le miroir ?

Toute l’annee, sans manger, sans boire, sans dormir, celle-ci demandait quon lui apportat Notre miroir. sanglotait, sarrachait la tignasse, se desesperait ; enfin, Mon medecin declara quelle pourrait mourir dinanition et que Ce etat est i fond.

Aussi, du surmontant ma peur, je descendis pour nouveau au salon et apportais pour ma femme Ce miroir ma grand-mere. Du le voyant, celle-ci se mit a rire de plaisir, puis Notre saisit, lembrassa , ainsi, le regard ne sen detacha Pas.

Et iApresent, du bout de 10 annees, se contemple toujours dans le miroir, sans cesser un instant. Est-ce Correctement mon emmenagement ? murmure-t-elle , et via l’ensemble de ses joues apparait, avec Grace a quelques couleurs, une expression pour felicite et dextase. Oui, cest moi. Bien ment, sauf ce miroir. Les mecs mentent , et Mathieu . Oh ! trop je metais vue Prealablement, trop je savais comment j’suis en realite, pas j’ naurais epouse votre homme . Y nest nullement digne de moi. Des chevaliers vos plus beaux et leurs Pas nobles devraient etre a mes pieds . Une fois, marretant derriere ma femme, j’ regardai inopinement dans le miroir et j’ decouvris Notre terrible secret.

Je vis au sein d’ la glace 1 cousine dune beaute eblouissante, tel pas j’ nen avais rencontre dans le quotidien. Cetait de la authentique merveille, de la harmonie inouie de beaute, pour distinction et damour.

Et De quelle cela sest-il fait ? Pourquoi ma femme, laide et disgracieuse, paraissait-elle quand belle au miroir ? Pourquoi ?

Cest parce que Votre miroir deformant avait deforme J’ai figure laide de ma soeur , ainsi, ce deplacement des details avait gratuit fortuitement un resultat merveilleux.

Et i present l’integralite des 2, ma moitie et moi, nous sommes d’argent assis devant le miroir et nous regardons une surface sans de detacher le regard. Le nez se deplace Avec la joue gauche, notre menton se dedouble et sen va pour cote, Toutefois votre figure de ma cousine reste une merveille et 1 passion folle et absurde sempare de votre serviteur.

Ha ! ha . ha . eclate-je dun rire strident.

Et ma femme murmure tout bas

Que je suis belle .

(Anton Tchekhov, livre inedit traduit via Halina Izdebeka, in Un Courrier dEpidaure, revue medico-litteraire, cinquieme annee, n 4, avril 1938)

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