Tinder reste une application mobile de “dating” basee concernant la geolocalisation des utilisateurs.

Tinder reste une application mobile de “dating” basee concernant la geolocalisation des utilisateurs.

Creee le 1er septembre 2012, elle est officiellement lancee le mois suivant par Hatch Labs, l’incubateur d’InterActiveCorp (IAC), groupe qui est encore aujourd’hui l’actionnaire majoritaire de Tinder. Gigantesque phenomene annuels, l’application n’en reste gui?re moins controversee. Accuse de decomplexer la culture du coup d’un soir par cet article du Vanity Fair, Tinder s’en reste defendu a travers une gestion relations presse pour le moins etonnante: un veritable tweetstorm refutant les points d’une journaliste du Vanity Fair, en inventant d’autres (Tinder pourrait i?tre utilise en Coree du Nord..) et provoquant un tolle sur la toile. A avouer aussi le renvoi en Aout dernier de le dernier Directeur General, Chris Payne, remplace avec Sean Rad le co-fondateur de Tinder. Or, cette crise reste loin d’etre la premiere qui ebranle la communication de l’application qui possi?de popularise le “swipe”.

Tinder, des controverses au scandale

L’application a connu des sa sortie 1 succes fulgurant : passee de 10 a 40 millions d’utilisateurs entre janvier et decembre 2014, elle comptabilise plus d’un milliard de “swipes” quotidien et connait une croissance annuelle de 100% en termes d’utilisateurs actifs mensuels (UAM), selon les chiffres devoiles le 3 fevrier soir a l’occasion d’une conference i  propos des resultats annuels d’IAC. Mais entre communication et informations opaques, crises de gouvernance, scandales de harcelement sexuel et relations publiques sensibles, les eclats n’en finissent environ ternir l’image du service de dating.

En premier lieu, c’est dans la denomination “start-up” que l’application s’est donnee, que le scepticisme s’est d’abord cristallise. Effectivement, Tinder n’est nullement une start-up traditionnelle puisque qu’elle fut incubee puis soutenue dans l’IAC, groupe qui possede egalement le geant du dating web, Match.com. Ainsi, si la majorite des personnes voient Tinder comme une jeune pousse sortie de nulle part, la confusion pourrait ne pas etre completement fortuite en fonction de Sam Yagan, le CEO de Match.com et OkCupid : “Nous n’en parlons nullement trop parce que c’est plus sexy d’etre decouvert comme une nouvelle start-up toute fraiche qui n’a rien a voir avec le leader du marche. Mais nous essayons constamment de construire de nouveaux projets type startup chez Match.com, et c’est un service dans lequel nous avons commence a travailler a la fin de l’annee derniere avec notre equipe de Los Angeles et qui possi?de explose.” Le statut de Tinder en tant qu’entreprise n’est pas le seul mystere entourant l’application, puisque meme le processus ayant mene a sa propre composition http://www.besthookupwebsites.org/fr/xpress-review/ est i  nouveau aujourd’hui theme a question, entre mythes et realite.

Paralli?lement i  cela, Tinder n’a realise aucune levee de fonds en dehors d’IAC, ainsi, en juin 2014, Sam Yagan confiait d’ailleurs dans Techcrunch que “l’IAC a ete, est, et restera toujours le proprietaire majoritaire de Tinder.” Au printemps 2014, quelques sources ont revele qu’IAC avait depense 500 millions de dollars dans le but d’acquerir 10% de parts supplementaires de Tinder a Chamath Palihapitiya, la valorisant ainsi a 5 milliards de dollars. Le dementi formel du CEO de Tinder, Sean Rad, ne s’est gui?re fait tarder apres la publication de ces renseignements, aussi que Re/Code evaluait pour sa part la valeur de la societe a 550 millions de dollars a l’epoque des faits. Enfin, le scandale lie au proces d’harcelement sexuel qui possi?de force le CMO et cofondateur Justin Mateen a demissionner et conduit au depart de Whitney Wolfe, une des premieres employees, n’a fait qu’augmenter le scepticisme autour du website de dating.

Malgre ces deboires, il demeure malgre tout indeniable que Tinder dispose quantite de atouts ayant contribue a le suces fulgurant, ainsi qu’une strategie commerciale bien mieux rodee que ses relations publiques….

Une interface innovante et un concept addictif

D’abord, le service en lui meme est novateur : les utilisateurs de l’appli seront foutu en relation avec des rancards potentiels via des suggestions basees via leurs amis et interets communs determines grace au reseau Facebook. Elle s’appuie egalement sur la proximite geographique, puisque l’appli utilise nos dernieres informations de localisation enregistrees au smartphone de l’utilisateur. Ainsi, plus le service reste utilise, plus l’experience reste amelioree. Notre defilement des profils offre ensuite deux posibilites, celle de “swiper” en glissant son doigt vers la gauche si le profil presente n’est jamais conforme aux attentes, ou celle de “swiper” en glissant son doigt par la droite si le beau / la belle proprement dit vous a tape dans l’oeil. Dans le contexte ou 2 utilisateurs “swipent” positivement, it’s a match ! Notre conversation va alors commencer, et plus si affinites…

Outre le concept, l’interface de l’application participe d’autant a son succes, avec un design qui incite a l’interaction de via l’ergonomie tres appreciee du “swipe”, offrant ainsi une experience utilisateur ludique pour une nouvelle forme de drague decontractee, dont bon nombre deviennent “accros”. Cette notion d’addiction reste d’ailleurs primordiale concernant saisir le phenomene Tinder. L’application joue Indeniablement concernant une technique psychologique developpee initialement autour des jeux d’argent, les “variable rewards”, qui consiste a faire miroiter une recompense plus importante a ceux qui y passent le plus de moment. Transpose a Tinder, cela signifie que les utilisateurs vont avoir tendance a swiper continuellement pour maximiser leurs chances de denicher le “jackpot”. L’action de “Tindering” devient alors aussi importante que le date potentiel en lui-meme, selon Tomas Chamorror-Premuzic dans le article pour le Guardian. La peur de passer a cote de votre “prix” si convoite, ajoutee au cote ludique de l’application, incitent aussi les utilisateurs a repasser via l’app regulierement, garantissant ainsi un succes sur du long terme.

Comment l’application Tinder a t’elle explose?

Notre force de Tinder reside egalement au fait que l’app est parvenue a faire du dating online une commode socialement acceptable et acceptee, contrairement a des plateformes plus traditionnelles : “Alors qu’il reste forcement un tantinet honteux et genant d’avouer que l’on utilise Match.com ou eHarmony, les “Tinderers” paraissent fiers d’effectuer une demonstration de l’appli a leurs amis pendant un diner” affirme encore Tomas Chamorror-Premuzic. Issie Lapowsky de Wired ajoute pour sa part : “C’est cool d’effectuer defiler les divers profils sur Tinder avec ses amis, et meme les amis non-celibataires crevent d’envie d’y “jouer”. Elle pourrait etre J’ai premiere technologie de dating dont nos gens en couples aimeraient avoir besoin.” D’autant que Tinder se differencie des services concurrents par des avantages non negligeables, comme l’absence de creation de profil utilisateur, la grande moult profils proposes en un temps libre reduit, ou bien la reduction du va parfois messages grossiers ou de rejet frontal, puisque deux personnes ne vont pas pouvoir entrer en relation que dans la situation d’une approbation mutuelle. La presence equilibree d’hommes ainsi que femmes sur le service – qui s’explique par exemple par la strategie particuliere mise en place a son lancement – reste aussi garante de son succes, tout comme la faculte de couper court a une conversation en “de-matchant” un individu.

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