Mes soutiens de Hamon semblent etres des dinosaures, des fossiles : ne des appelle-t-on jamais Hamonites ? A mon sens, Hamon n’a gui?re le niveau, mais malgre les amonestations de le rival, il avale Valls et obtient l’aval des socialistes. A nous qui ramons, qui tramons, qui nous cramons au article, Hamon promet de l’argent enfantin. Resultat, nous l’acclamons. Passee l’euphorie une victoire, force est de reconnaitre que les ennuis s’amoncellent pour la candidature Hamon, celle que le PS va presenter. Si certains le disent pede, on ne connait a Hamon pas de amant – on m’a menti ?
Ca va de mal en pis, ainsi, meme pis que en gali?re, pour le general Piquemal, dont on evoque pis que pendre. Divers veulent le pendre, d’autres promener sa tete au bout d’une pique. L’ensemble de lui envoient des piques qui font mal. Ce general de format poche (d’ou le surnom de de Pocket-pic’) n’y a gui?re sa langue, ce qui lui vaut un pic de popularite.
Lui pourtant, le patriote, defend, dans une lutte epique, les males accents (circonflexes mais sans circonlocutions) de la patrie. Il parle du malaise de Calaise, submerge via les malais et nepalais. Il appuie et pique la ou ca fera mal.
Piquemal le Malefique
Il semblerait que Cazeneuve veuille faire marcher les militaires au nullement, voire au pas de Calais. Neanmoins, le general, connu Afin de ses tics, ne se laissera gui?re faire ; tel a 1 porc-epic, qui s’y frotte s’y pique. Piquemal, fou de courses hippiques, veut faire la nique a la police en organisant un pique-nique.
Le phenomene Piquemal tombe a Notre fois a pic et mal, selon qu’on reste Pegida ou No-border. Cet as de Piquemal ne manque aucune c?ur, mais il refuse de servir de valet ainsi que se tenir a carreau. Jusqu’en Turquie, votre heros d’une laicite a cree des remous : le regime ne souhaite jamais qu’on lui vole Kemal.
J’ai envie etre Euler ou Gauss…
Je ne fais donc rien…
Cette devise, que je repugne a faire mienne, ne vient aucune moi. Alfred de Musset a ecrit un jour (ou peut-etre une nuit) : Je veux etre Shakespeare ou Schiller : je ne fais donc rien ! C’est une devise qui temoigne de l’inaction de celui qui ne tolere jamais la mediocrite, et qui lui prefere meme le neant ; a moins que ce soit celle de celui qui vise trop haut avec rapport a ses capacites. L’exaltation du neant au-dessus du petit reste un theme recurrent, partage notamment via Nietzsche. On le voit ricaner des minables qui ne Site de rencontres livelinks repugnent nullement a exercer votre boulot peu glorieux, tant qu’il remplit au moins a moitie la gamelle.
Peut-etre faut-il associer a l’implacable athee Nietzsche le farouche catholique Leon Bloy, qu’un meme rejet d’une mentalite petit-bourgeoise rapproche. Dans l’Exegese des lieux communs, Leon Bloy s’acharne contre bien cela a 1 tant soit peu les pieds sur terre. Il pourfend l’apothicaire qui tient votre pointilleux registre des marchandises, l’epiciere Afin de qui un radis est un radis, le notable soucieux des mariages de ses filles. Pourquoi tant de haine, Leon Bloy ? Tout un chacun ne va jamais vivre en paria desargente. L’esperance d’une vie eternelle serait-elle donc incompatible avec le souci du bien-etre terrestre ? Pourquoi mepriser les realites une vie d’ici-bas, les besoins et les joies simples qui font partie de notre humaine condition, concue via Dieu himself ? Le texte de Leon Bloy, s’il reste une satire bienveillante, est digne d’eloge ; il est plein d’esprit, percutant, adroitement cisele. Mais au fil des pages, le malaise me gagne : l’auteur semble etre sincerement aigri et meprisant, ainsi, nullement tellement bienveillant.