Pour avoir plus de chances d’effectuer “la” belle rencontre via Tinder, les solutions paraissent limitees : passer ses soirees a “swiper” en masse, choisir une appli qui automatise le processus, ou coder un programme d’IA pour affiner les “matchs”.
Mais, et la spontaneite, dans tout ca ?
Et si l’on pouvait trouver l’amour grace a des algorithmes ? Predire qui est la ame soeur, voila la question d’un recent episode de Black Mirror, et d’une emission de telerealite quelque peu bancale. C’est aussi le concept derriere Tinder, Meetic et toute une nouvelle generation de sites de rencontres, qui vous proposent de rencontrer Notre mari ideale grace a des “probabilites de compatibilite”.
Ces formules mathematiques reposent sur des questionnaires – une centaine de questions, inspirees par un outil de sociologie, la methode de Schwartz, qui consiste a “combiner les elements constituant une boussole interieure”, dans le but de reconstituer un “systeme de valeurs”.
Seuls des celibataires qui ont votre “taux d’affinite” superieur a 65%, sont proposes a l’utilisateur. Et jusqu’a recemment, en fonction de une enquete francaise qui a fait du bruit (prolongement d’une autre enquete de Fast Company), Tinder utilisait aussi un “score de desirabilite” pour classer et acheter toutes vos potentiels “pretendant(e)s”.
Pour rappel, Tinder fait defiler des profils d’autres utilisateurs sur ce ecran, et l’optique du “jeu” reste d’indiquer si vous etes interesse en “swipant” a droite, ou au contraire a gauche. Si l’individu en face fait ainsi, Il existe un “match”, et vous etes alors mis en relation. Dans “L’Amour sous algorithme”, la journaliste Judith Duportail ecrit donc que pendant des annees, l’appli mobile votre plus rentable (devant Netflix) a utilise votre systeme de “notations opaques”, dans une dos, en se basant dans le systeme “ELO” utilise pour classer des joueurs d’echec, et en analysant les visages Afin de detecter la teinte des cheveux, des yeux, ou bien “l’ethnicite” des utilisateurs.
Tinder a tres vite nie en bloc, denoncant une “interpretation fallacieuse” d’un vieux brevet jamais utilise, mais a aussi, etrangement, affirme quelques temps avant que le livre soit publie, avoir “abandonne” le critere du score de desirabilite. L’application affirme ne se servir desormais que de “criteres basiques” pour ses algorithmes, telle que Notre frequence des connexion ou la geolocalisation. Elle fera aussi la publicite d’une fonctionnalite “premium”, payante, qui vous permettra de passer “au dessus” des autres afin d’etre plus visible dans l’ecran une personne que vous convoitez : le “Super Like”.
“Le “Super Like” signifie que tu “sur-kiffes” la personne et lui envoie clairement le signal que tu es tombe in love de le profil (ses photos et/ou sa bio). Cette option n’est donc jamais a se servir de dans n’importe quel profil. La personne a qui tu as envoye votre “Super Like” en sera informee si ton profil apparaitra sur son ecran. Effectivement, ton profil Tinder est colore en bleu et affichera l’etoile bleue du “Super Like”. A le tour, l’individu saura te liker ou te super liker, ainsi, vous serez alors connectes”, explique tres bien le website belge News Monkey. En gros, donc, plus coi»te payer pour aller du lot.
J’ai quantite plutot que la qualite
Payeriez-vous vraiment pour faciliter vos recherches du grand amour ? Quelques n’ont gui?re attendu que soient devoilees nos coulisses du “score de desirabilite” de Tinder (au passage, rien ne garantit que l’application n’utilise nullement d’autres algorithmes similaires, il faut la croire concernant parole) pour tomber sur la parade. Un systeme qui permet a la fois de ne pas grand chose payer, ainsi, de ne pas passer ses soirees a “swiper” compulsivement (n’importe qui ?) pour augmenter ses chances d’avoir un “match” : l’automatisation des swipes.
Depuis plusieurs annees deja, existent des applications plus ou moins pirates permettant d’automatiser Tinder. Aujourd’hui suspendue avec Google, Tinder Auto Liker proposait autrefois de vous geolocaliser, puis d’aimer nos profils “d’un maximum de membres” correspondant a des criteres https://besthookupwebsites.org/fr/ashley-madison-review/ predefinis par l’utilisateur. Selon votre service, il est possible de “swiper” pres de 5000 profils en 10 minutes tout juste. Pas etonnant qu’a votre rythme la, Tinder ait sevi en demandant a Android de le bannir.
Autre appli du meme look : Tinder Auto Swiper, qui vous promet, pour 6 dollars US par mois, d’aimer environ 100 profils par jour a la place – un nombre de swipes plus restreint, afin d’eviter d’attirer l’attention de Tinder, evidemment. “Nous vous facilitons la tache Afin de vous permettre d’obtenir des matchs et ne passer la temps qu’a parler au milieu des personnes de votre choix”, indique le service.
Pour tricher via Tinder, il existe aussi un accessoire assez ridicule, mais qui apparemment s’arrache : le “Tinda Finger”. Commercialise depuis plus d’un an pour 25 dollars, votre gadget utilise un petit moteur et un faux doigt pour faire le boulot a votre place. Et serait capable d’effectuer 6000 swipes vers la droite en 1 heure.